Une douleur dentaire n’est jamais un hasard : c’est souvent le signe d’un déséquilibre biologique ou mécanique qu’il faut identifier rapidement. À Genève, le cabinet DentalGeneva reçoit chaque semaine des patients qui se demandent « d’où vient cette douleur ? ». Voici les causes les plus courantes, mais aussi celles que l’on oublie souvent et enfin des recommandations cliniques pour que vous sachiez à quel moment consulter.
Table des matières
- Carie dentaire : plus qu’une simple cavité
- Infection pulpaire et abcès périapical : la douleur qui s’installe
- Maladie parodontale : quand les gencives font souffrir les dents
- Bruxisme : le grincement invisible
- Fracture ou fissure dentaire : le « syndrome de la dent fêlée »
- Hypersensibilité dentinaire : comprendre la théorie hydrodynamique
- Douleurs d’origine non odontogène : quand le coupable se cache ailleurs
Carie dentaire : plus qu’une simple cavité
Les bactéries buccales transforment les sucres en acides qui déminéralisent l’émail. Si rien n’est fait, la lésion atteint la dentine puis la pulpe, provoquant une pulpite très douloureuse. Les caries touchent aujourd’hui environ 2 milliards de personnes dans le monde et restent la maladie non transmissible la plus répandue.
À retenir : la douleur apparaît souvent tard ; un contrôle semestriel permet une prise en charge précoce, moins invasive et nettement moins coûteuse.

Infection pulpaire et abcès périapical : la douleur qui s’installe
Lorsque la carie progresse, les bactéries colonisent la pulpe et l’infection gagne l’apex ; un abcès périapical se forme, rendant la mastication intolérable. Cette situation accroît fortement l’anxiété dentaire et la consommation d’antalgiques. Les cas aigus imposent un traitement endodontique ou une extraction.
Maladie parodontale : quand les gencives font souffrir les dents
La parodontite est une infection chronique des tissus de soutien de la dent, notamment le ligament parodontal et l’os alvéolaire. Non traitée, elle entraîne une résorption osseuse progressive, une récession gingivale, puis une mobilité des dents, souvent accompagnée de douleurs localisées, surtout à la mastication.
Les poches parodontales formées autour des dents deviennent des réservoirs pour les bactéries, sources d’inflammation chronique et de mauvaise haleine. Dans ses formes agressives ou chroniques, la prise en charge repose sur une hygiène bucco-dentaire rigoureuse : brossage biquotidien avec technique adaptée, utilisation quotidienne de brossettes ou fil interdentaire, et, si besoin, d’un hydropulseur.
Les protocoles de traitement recommandés incluent le débridement mécanique des poches (détartrage-surfacage), l’irrigation antimicrobienne (chlorhexidine, peroxyde d’hydrogène), et dans certains cas, un traitement antibiotique ciblé ou une chirurgie parodontale.
Un dépistage précoce chez le dentiste permet de prévenir les stades avancés, souvent irréversibles. DentalGeneva réalise un bilan parodontal complet lors de tout premier rendez-vous.
Bruxisme : le grincement invisible
Grincer ou serrer les dents (souvent la nuit), use progressivement l’émail, rapproche la dentine des terminaisons nerveuses et déclenche une hypersensibilité permanente. Une approche pluridisciplinaire est recommandée (gestion du stress, gouttière occlusale, réduction de la caféine et de la nicotine).
Fracture ou fissure dentaire : le « syndrome de la dent fêlée »
Un choc, une obturation volumineuse ou une mastication sur un aliment dur peuvent provoquer une fissure, souvent invisible à l’œil nu. La dent réagit par une douleur brève mais aiguë au relâchement de la pression ou au froid. Le diagnostic repose sur la transillumination et la pose provisoire d’une couronne pour immobiliser la dent.

Hypersensibilité dentinaire : comprendre la théorie hydrodynamique
Chez certains patients, un simple courant d’air déclenche une douleur électrique : c’est l’hypersensibilité dentinaire. L’érosion acide, un brossage abrasif ou un blanchiment fréquent exposent les tubules dentinaires. La théorie hydrodynamique de Brännström explique que les mouvements de fluide stimulent les nocicepteurs pulpaires.
Que faire ? Dentifrices désensibilisants à base de nitrate de potassium, vernis fluoré haute concentration, verres ionomères ou résines s’il existe des pertes de substance.
Douleurs d’origine non odontogène : quand le coupable se cache ailleurs
Sinusite maxillaire
Les racines des molaires supérieures sont en contact étroit avec le plancher du sinus. Une infection sinusienne, ou inversement, une infection dentaire qui gagne le sinus, provoque une douleur diffuse, accrue en position penchée vers l’avant. La Revue médicale suisse estime qu’environ 10 % des sinusites maxillaires sont d’origine dentaire.

Névralgie du trijumeau
Cette affection neurologique se manifeste par des décharges électriques fulgurantes, parfois interprétées comme un mal de dents. Cette fois, un traitement dentaire s’avère inutile et retarde souvent le diagnostic ; un bilan neuro‑imagerie et la prescription de carbamazépine apportent un soulagement rapide.

Quand consulter DentalGeneva ?
Une douleur qui perdure plus de 48 heures, réveille la nuit ou s’accompagne de fièvre doit amener à prendre rendez‑vous sans attendre. Notre équipe, équipée de radiographie, identifie rapidement la cause et propose le traitement le plus conservateur possible.
Prenez soin de votre sourire, car c’est un capital santé à vie !