Vous ronflez, vous vous réveillez en sursaut en cherchant votre souffle, ou vous vous sentez épuisé·e malgré une nuit «complète» ? Ces signes peuvent évoquer une apnée obstructive du sommeil (AOS), un trouble fréquent où les voies respiratoires s’affaissent ou se bloquent pendant le sommeil et provoquent des pauses respiratoires d’au moins 10 secondes, à répétition. Au-delà du ronflement, l’AOS est associée à un sur-risque de maladies cardiovasculaires, d’hypertension, d’AVC, de diabète de type 2, de troubles de la mémoire, de dépression, voire de maladie d’Alzheimer ; elle favorise aussi une somnolence diurne potentiellement dangereuse au volant comme au travail. On estime d’ailleurs qu’environ 75 % des personnes concernées l’ignorent.
Pourquoi envisager une orthèse plutôt qu’une CPAP ?

Le traitement de référence reste la CPAP (PPC), un appareil de chevet qui délivre en continu de l’air sous pression via un masque pour maintenir les voies aériennes ouvertes. Elle est très efficace, mais ne convient pas à tout le monde : masque inconfortable avec irritations cutanées, sensation de claustrophobie, bruit de l’appareil, et contraintes de transport d’un matériel volumineux en voyage expliquent que nombre de patient·es peinent à la porter régulièrement.

Traitement de référence de l’apnée du sommeil, surtout en cas d’apnée sévère, si bien tolérée.

Alternative discrète à la CPAP pour le ronflement et l’apnée légère à modérée.
Dans ces situations, l’orthèse d’avancée mandibulaire (OAM) change souvent la donne. C’est un petit appareil buccal, réalisé sur mesure, qui se porte la nuit comme un protège-dents. Il est silencieux, compact (sans tubes, masque ni alimentation électrique), et son usage régulier est souvent meilleur ; il est efficace pour le ronflement et l’apnée légère à modérée, et peut aussi être envisagé dans certaines apnées sévères en cas d’intolérance à la CPAP, après avis spécialisé.
Comment ça marche ?
Pendant le sommeil, la langue et le palais mou ont tendance à reculer, rétrécissant le passage de l’air et entraînant des baisses d’oxygène sanguin. L’orthèse maintient la mâchoire inférieure légèrement avancée : elle tracte la base de la langue et les tissus mous vers l’avant, augmente l’espace des voies aériennes dans plusieurs directions et réduit leur tendance à s’affaisser. Résultat : l’air circule mieux et les épisodes de blocage diminuent.

Est-ce adapté à votre situation ?
L’OAM est indiquée chez de nombreuses personnes qui ronflent ou présentent une apnée légère à modérée. Elle peut aussi être proposée dans certains cas plus marqués lorsque la CPAP n’est pas tolérée, sur décision conjointe avec un·e spécialiste du sommeil. Elle fonctionne également pour le “ronflement primaire”, c’est-à-dire sans apnée associée.
Par où commencer ? Notre parcours de soin à Genève
Le diagnostic formel d’apnée relève d’un médecin spécialiste, mais nous pouvons vous accompagner pas à pas. Lors d’une première consultation à DentalGeneva, le Dr Daniil Klimovich réalise un entretien détaillé et un examen bucco-dentaire, s’appuyant sur des questionnaires validés pour dépister le risque d’AOS et identifier les facteurs anatomiques qui perturbent le sommeil. En cas de suspicion élevée, nous coordonnons une étude du sommeil (polysomnographie ou test à domicile) auprès d’un spécialiste de confiance. Une fois le diagnostic posé, nous concevons une orthèse sur mesure, adaptée à votre occlusion, à vos mouvements de mâchoire et à votre confort, avec des contrôles réguliers pour affiner les réglages et pérenniser les résultats.
Et après ?
Une période d’adaptation est normale : quelques nuits à quelques semaines suffisent en général pour trouver les bons réglages. Les visites de suivi servent à ajuster la position (titration), vérifier le confort, et s’assurer de l’efficacité dans le temps. L’objectif est simple : des nuits plus calmes, un sommeil de meilleure qualité, et un appareil pensé pour durer.

Prendre rendez-vous:
Si ce traitement vous intéresse, vous pouvez réserver directement une consultation avec le Dr Daniil Klimovich.